Ez 34, 11-17 ; 1 Cor 15, 20-26. 28 ; Mt 25, 31-46
En cette fête du Christ Roi de l’Univers, les lectures nous introduisent au thème du salut. C’est en effet « pour nous les hommes et pour notre salut que Dieu s’est fait homme ». Être sauvé, c’est échapper à une situation catastrophique, à un danger.
Dans la vie spirituelle, l’on peut être confronté à des situations difficiles, voire catastrophiques.
Dieu vient à notre secours quand nous sommes dispersés à cause du brouillard et de l’obscurité. Dans notre vie nous sentons-nous incapables de prendre des décisions et d’y tenir, nous sommes dans l’obscurité. Dans notre milieu de vie ou de travail, nous sentons-nous d’avoir de bonnes relations avec nos voisins ou nos collègues, nous sommes dans le brouillard. Dans notre vie, nous sentons-nous obligés de recourir à des moyens frauduleux, à la tricherie pour arriver au succès, nous sommes dans l’obscurité.
Ce qu’il nous faut ; c’est la lumière pour éclairer nos cœurs, nos pas. C’est cela que le Seigneur, en bon berger, en bon guide de nos vies, nous apporte. Il veut nous redonner confiance, il veut nous libérer de la confusion, du désordre qui nous menace, qui nous mène vers le gouffre. Celui qui se sent égaré voire abandonné, le Seigneur va le ramener dans la communauté ; celui qui se sent blessé par l’attitude ou les propos des autres à son égard, Dieu va le soigner pour le guérir ; celui qui se sent faible et qui se dit commettre toujours les mêmes fautes, les mêmes erreurs, les mêmes péchés, Dieu va lui donner la force de devenir un homme juste, droit. Les bonnes gens ne manquent pas. Ainsi celui qui est sur le bon chemin, Dieu va-t-il l’aider à persévérer dans cet état. Seulement, Dieu ne nous aide pas sans notre collaboration.
Père Jean Claude Ciza